C'est un modèle tout automatique avec une cellule au
sélénium équipé d'optiques de 45mm ouvertes à 2.8 ou 2. C'est la
version vendue par Ansco et modifiée qui ira dans l'espace avec John
Glenn en 1962. C'est un appareil qui ne permet pas de mode manuel sauf
au 1/60eme pour le flash. De plus le déclencheur est situé en façade ce
qui est inhabituel. Sinon les caractéristiques sont habituelles,
obturateur central avec pose B, 1s au 1/500eme, télémètre couplé, prise
flash PC et griffe porte accessoires et retardateur. Elle est gainée
de cuirette noire ou grise. Cet
appareil ne sera produit que durant l'année 1962.
Tout
de suite avec ce second modèle Minolta frappe un grand coup. Une
cellule Cds précise y compris en basse lumière située sur l'objectif (c'est une première),
un télémètre couplé avec correction de la parallaxe, un mode manuel
avec posemètre et un mode entièrement automatique et pour finir une
optique de 45mm ouverte à 1.8 de 6 éléments en quatre groupes. cet
appareil est vraiment une petite merveille, lourd, certes, mais ô
combien fiable. Sinon les caractéristiques sont identiques au précédent avec un obturateur allant du quart de seconde au 1/500 eme de seconde, une alimentation par une pile au mercure de type 625 et un système de lecture de la cellule dans le viseur par l'échelle EV, qui n'est pas des plus pratique, mais qui est utilisable avec un peu d'expérience. Pour finir il est certes assez fréquent d'en trouver pour un prix modique, accompagné de sa superbe sacoche en cuir noir, généralement en bon état.
Cet
appareil n'a pas l'appellation Hi-Matic, mais il suffit de l'observer
et de constater qu'il a le même châssis que le 7S. C'est un appareil
entièrement automatique sans mode manuel. Il ne présente aucun intérêt
pour le collectionneur utilisateur.
C'est
une évolution du 7 avec en plus de petit détails esthétiques,
l'introduction du système de compensation du contraste directement
extrait du SRT 101 de la même année. C'est une machine robuste et
pleine de qualités, parfaitement utilisable, c'est une de mes préférée.
Obturateur B, 1/4s au 1/500eme, optique de 45mm ouverte à 1,8. Petite
nouveauté, l'arrivée d'une griffe porte flash avec contact central et
un témoin de chargement du film.
C'est
un Minolta Hi-Matic 7S avec une nouvelle optique de 45mm ouverte à 1,7.
L'obturateur descend maintenant à 1s. Il possède un système de réglage
automatique du couple vitesse diaphragme en fonction de la distance
pour un nombre guide donné. Je porte le même jugement que pour la
précédente, c'est un appareil formidable et en plus pas cher car peu
recherché.C'est un Hi-Matic 9 entierement automatique, sans aucun mode manuel.
appareil
compact équipé d'un objectif 40mm ouvert à 2.7 et rétractable. Absence
de télémètre. Obturateur à deux vitesses, mode entierement
automatique. 
Le
E est une rupture technique dans la série des Hi-Matic, en premier lieu
il est plus compact, son optique est un 40mm ouvert à 1.7, en second
lieu il est équipé du système electro de Yashica, qui permet un mode
priorité vitesse efficace entre 2 seconde et 1/1000eme. Il possède en
plus un posemètre très sensible en basse lumière (0.5 EV). Son gros
défaut est de nécessiter deux batteries de type 640 introuvables mais
qu'il est possible de substituer avec un adaptateur fait maison simple.
C'est en définitive une bonne machine pour les basse lumière (comme les
Yashica Electro 35) avec une optique formidable.
C'est un E avec une optique plus courte de 38mm et ouverte à 2.7.C'est
un appareil sans télémètre équipé du très bon 35mm f=2.8 et qui coté
exposition revient au système non electro. Exposition entièrement
automatique.
Voici
celui considéré par beaucoup comme le meilleur des télémétrique jamais
produit par Minolta et peut-être tout court . Un châssis très compact,
un télémètre sans correction de la parallaxe, une cellule sensible, un
mode manuel avec posemètre ou un mode priorité vitesse avec rappel dans
le viseur. Une optique de légende l'équipe, un 40mm ouvert à 1.7 qui
est différend de celui du Hi-Matic E. C'est un appareil très
discret et efficace, ce qui explique son prix au alentour d'une
centaine d'euros.