Le_scanner

C'est la partie la plus difficile. Elle va dépendre du format que vous voulez scanner.
Si vous êtes des adeptes du 35mm, un scanner spécialisé s'impose. Depuis la fin de Minolta il ne reste plus que Nikon qui fabrique des scanners spécialisés ayant un niveau de qualité suffisant (la production a pris fin en 2010, erratum). Une Dmax supérieure à 4 et une définition d'au moins 4800 DPI est nécessaire. La présence de la fonction ICE (dépoussiérage guidé par un faisceau infra-rouge) est un grand confort pour la couleur.
Si vous scannez aussi du moyen format (120) certains scanners Canon et Epson à plat sont suffisant. Le modèle spécialisé de Nikon est vraiment hors de prix, de plus sa fabrication viens de cesser.
Pour le grand format seul Epson fabrique des scanner efficaces à des prix accessibles.

Ce ne sont pas les plus facile à scanner. L'ICE est inopérant sur ces émulsions dont la couche d'argent est apparente sur une des faces. Le faisceau IR considère l'émulsion comme une grosse poussière, le résultat est épouvantable.
La meilleure solution est de scanner en 16 bits noir et blanc, ne pas laisser le scanner établir l'exposition automatiquement, mais le faire manuellement.

Le négatif couleur permet d'avoir une grande dynamique, bien supérieure au numérique et à l'inversible. La fonction de dépoussiérage est efficace et franchement utile, car il est presque impossible d'obtenir des négatifs totalement exemptes de poussières et de rayures. La seule difficulté est d'annuler le masque orange et d'obtenir un bon équilibre des couleurs. Tous les scanner ne sont pas égaux face à cette difficultés.

Là il n'y a pas de problèmes de masque orange, mais celui de la densité élevée de ce genre de support. Un scanner dédié sera le seul à pouvoir en tirer quelque chose, et encore....Rien ne vaut une projection. Un programme de scan qui permet le multipasse comme Silverfast Ai permet de s'approcher de ce qu'il y a sur une diapo dense du type Velvia.